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L'observatoire

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22 janvier 2011

LE PARTI PROGRESSISTE DÉMOCRATIQUE GUADELOUPÉEN P.P.D.G Fait-il honneur à son nom ?

 

Souvenons nous !

Les raisons justifiant la création du P.P.D.G furent la volonté de ses dirigeants de rompre avec les procédés totalitaires du communisme à l'est. Ils disaient vouloir faire de la politique autrement : avec l'enthousiasme et la raison. Près de vingt ans après, qu'en est-il de toutes ces belles promesses ?

Nous ne reviendrons pas sur le feuilleton des deux cadors, artisans de la création du P.P.D.G et fossoyeurs du parti communiste guadeloupéen. Mettons entre parenthèse l'épisode Lubethe lors de l'élection sénatoriale 95. Jetons un voile pudique sur les cas Sémiramothe, Parize, Féli Kacy-Bambuck, Brédent, Jean-girard !!!

Le fond de l'affaire est que le progressisme et la démocratie sont pour le pépédégiste ce qu'est un slogan publicitaire pour un commerçant. Quelle mascarade ! Le mutisme du prétendu président démontre qu'il n'est qu'une marionnette. Le vrai patron, qui tire les ficelles dans les coulisses, n'est personne d'autre que le maire de pointe-à-pitre. Occupant ce poste stratégique, il peut distribuer des bonbons. Mais en bon fils de son père, il n'hésitera pas à faire tomber des têtes en cas de rébellion. Et le délégué général alors ? Il poursuit son va et vient entre pré-dépressions et grosses fatigues. En courtisan sincère, il avale toutes les couleuvres et veille d'un œil jaloux, sur les intérêts de la « famille royale ».

Où sont donc les militants ? Il en reste encore une poignée. Certains ont voulu, conformément aux statuts du parti, participer au choix des candidats pour les élections cantonales. Mais aux mêmes problèmes les mêmes solutions. Comme en 2004 et comme le président de l'époque, le vrai patron-maire tira son mode d'emploi des tiroirs pour écarter le candidat de la base au profit du candidat de la direction. Ainsi, le « camarade » conseiller général sortant continuera l'aventure alors que celui qui avait réclamé des primaires est sommé de retirer sa candidature.

Pourtant, les jeunes loups aux longs crocs qui sont aujourd'hui à la direction du P.P.D.G avaient en 1998 la même démarche concernant la désignation des candidats. Mais leur courage n'était pas à la mesure de leur ambition. Leur lâcheté, sans rivage, leur avait interdit de faire acte de candidature face aux trois conseillers généraux sortants.

Aujourd'hui, il faudrait s'efforcer d'être aveugle pour ne pas reconnaître que le bilan du conseiller général sortant du troisième canton de Pointe-à-Pitre est nul. Il n'a même pas exposé son bilan annuel ; et pour cause. Il a beau jeu de se cacher derrière les prétendus résultats positifs de la politique générale du président de la collectivité. Mais, il ne trompe plus grand monde. Seuls les bénéficiaires de passe-droit lui tressent encore des couronnes de laurier. Mais pour encore combien de temps ?

Pour un sursaut pointois, il faut écarter les personnages en charge de la direction de la ville du paysage politique guadeloupéen.


L'Observateur


Je ne suis nul part pourtant,
je vois tout, j'entends tout, je sais tout,
votre fidèle serviteur. L'observateur


Première Alerte


 

 


 

 

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